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Cancer bronchopulmonaire non à petites cellules : étude des facteurs pronostiques morphologiques tomodensitométriques - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.518 
A. Knaz 1, , R. Brahim 1, S. Jabli 1, S. Aissa 1, N. Fezai 1, W. Benzarti 1, A. Aissa 2, I. Gargouri 1, A. Abdelghani 1, A. Garrouch 1, A. Hayouni 1, R. Alouini 2, M. Benzarti 1
1 Pneumologie, Sousse, Tunisie 
2 Radiologie, Sousse, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le cancer bronchique non à petites cellules représente 75 % des cancers bronchiques. Il est généralement diagnostiqué à un stade avancé ce qui rend le pronostic plus réservé. Le scanner thoracique joue un rôle important dans le diagnostic positif, le bilan d’extension et permet une prédiction du pronostic en se basant sur des critères morphologiques. Le but de notre étude est de préciser les critères scanographiques des cancers bronchiques non à petites cellules prédictives des métastases et ayant une influence sur la survie.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective transversale à propos de 100 dossiers radio-cliniques de cancers bronchiques non à petites cellules, colligés aux services de pneumologie de Sousse ainsi qu’aux services d’imagerie médicale de Kairouan, durant la période allant du mois de janvier 2010 au mois de décembre 2014.

Résultats

Notre étude a regroupé 91 hommes et 9 femmes avec un âge moyen de 63 ans. Le type histologique le plus fréquent dans notre série était l’adénocarcinome (73 %). La présence de métastase lors du bilan d’extension initial a été notée chez 66 % des patients. Nous avons constaté que le complexe ganglio-tumoral était un facteur prédictif de la survenue des métastases et que l’aspect spiculé des contours de la tumeur était un facteur de mauvais pronostic influençant la survie, mais sans effet sur le potentiel métastatique de la tumeur. Nous avons montré également que l’envahissement ganglionnaire était un autre facteur pronostique de survie et que le statut ganglionnaire N3 était un paramètre prédictif de la survenue de métastases intra thoraciques et à distance. Par ailleurs aucune liaison significative n’a été trouvée entre la taille, le siège de la tumeur ainsi que la présence d’une nécrose ou excavation intra tumorale et la survenue de métastases. Selon nos résultats ces paramètres n’apparaissent pas comme facteur pronostique de survie.

Conclusion

Au terme de ce travail, on a pu montrer que le complexe ganglio-tumoral, les contours spiculés ainsi que l’extension ganglionnaire étaient des facteurs pronostiques des cancers bronchiques non à petites cellules. Nous proposons comme perspectives de valider tous les facteurs identifiés par des études rétrospectives par des travaux prospectifs afin d’améliorer le versant post-diagnostic d’un pronostic encore dramatique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A224 - janvier 2018 Retour au numéro
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